Marfa V.2
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 Contes et légendes de Marfa

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Ashura
Lance Flame Ambulant / Admin
Ashura


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MessageSujet: Contes et légendes de Marfa   Contes et légendes de Marfa Icon_minitimeDim 27 Jan - 19:41

Contes et légendes de Marfa :


Voici quelques légendes et contes liés à l'univers de Marfa.
Il se peut que nous rajoutions des légendes ou des contes au fur et à mesure du RP.

Les Dragons et Méharas squelettes :

On dit qu’au commencement, seul le bonheur régnait sur les terres de Marfa et que les Dragons et Méharas squelettes n’existaient pas. Ce n’est qu’à l’aube du treizième jour d’existence de notre monde que les sentiments négatifs que nous connaissons aujourd’hui apparurent. Dès lors, les créatures magiques commencèrent à se diviser en clans. C’est ainsi qu'apparurent les différentes races de Dragons et de Méharas. Chacune d’elle se lia avec un élément et commença à haïr les autres. Le Feu et l’Eau se livraient de sanglantes batailles tandis que la Terre et l’Air partagèrent se le monde.

Quand l’Homme fut créé, les sentiments négatifs du monde s'y immiscèrent. Les Hommes se livrèrent bataille, entraînant parfois Dragons et Méharas avec eux, amplifiant l’effet des leur sentiments les plus vils. C’est à cette époque, dit-on, que certains des Dragons et des Méharas commencèrent à s'autodétruire, aussi bien physiquement que moralement. Au fur et à mesure de ces dégradations, ces animaux, aussi magnifiques avaient-ils pu être, devinrent de vrais monstres dont la chair se putréfiait sans pour autant mourir.

Au début, ces créatures n’atteignaient pas leur « maturité », mais plus le temps passait, plus le monde s’emplissait de sentiments de haine et de tristesse. Ainsi naquirent deux nouveaux êtres : Les Dragons Squelettes et les Méharas Squelettes.




La légende des Caranthir Súrion


Marfa est un monde ancien, ayant vu défiler de nombreux peuples dont un certain nombre est à présent disparu.
L’un de ces peuples, celui des « Sammo Hyando », vivait tranquillement dans un territoire qui correspond actuellement l'intersection entre les frontières des trois pays. Ils étaient très liés avec le clan dragon « Angulóce ». Ce clan particulier regroupait toutes les espèces de dragon existant sur Marfa. Tous les membres des Sammo Hyando étaient des dragonniers nés, approchant sans peur ces êtres aussi terribles que magnifiques. Ce n’étaient pas des guerriers nés, tant chez les Sammo Hyando que chez les Angulóce. Ils vivaient au jour le jour, remerciant leurs divinités de leur avoir donné un compagnon, ne cherchant nulle querelle à leurs voisins. Ceux-ci, par contre, enviaient aux Sammo Hyandi la luxuriance de leur territoire. Ils levèrent rapidement une armée de dragons et de dragonniers combattants pour de sinistres desseins.

L’attaque eut lieu au crépuscule, alors que humains et dragons se préparaient à passer la nuit. Les assaillants leur tombèrent dessus sans crier gare. Hommes et dragons commencèrent à tomber comme des mouches. Un certain nombre de jeunes gens Sammo Hyandais, accompagnés de leur dragon, réussirent à former une petite armée de guerriers pour tenter de protéger leur peuple. Ils combattirent vaillamment, tombant les uns après les autres.

A la nuit tombée, il ne restait plus que quatre défenseurs qui se tenaient fermement campés sur leur position à l’entrée de la grotte abritant leur village. Ces quatre jeunes hommes et femmes étaient liés chacun à un dragon élémentaire différent : Grayswandir, le dragon ' Volca ', Werewindle, la dragonne ' Rain ', Frakir, dragon ' Terra ' et enfin Eregnor, dragon ' Wind '. Ces huit soldats, couverts de blessures, savaient qu’ils n’avaient aucune chance face à l'armée ennemie. Mais ils restèrent campés sur leurs positions pour défendre leur peuple coûte que coûte.

Quelque chose d’extraordinaire se produit alors : les sangs coulant des blessures des jeunes gens et mis en contact avec celui de leur dragon se mit à fumer et bouillonner. Quatre flashes aveuglants déchirèrent la nuit, privant les ennemis de la vue pendant un petit moment. Quand la lumière se dissipa, la horde d'assaillants pu voir que les quatre défenseurs étaient à présent armés de magnifiques épées. Alors que le dernier assaut était sonné, l’armée fut décimée par les lames extraordinaires de ces 4 jeunes gens. Ils avaient réussi, leur peuple était sauvé.
Les épées furent appelées du même nom que les dragons élémentaires respectifs et ces quatre courageux défenseurs devinrent des héros. Ils formèrent la confrérie des Caranthir Súrion, défendant leur peuple durant toute leur vie. Lorsque eux où leurs dragons moururent, les épées redevinrent sang et disparurent.

Une légende est alors née : celle des Caranthir Súrion. Quatre épées venant de l’union des quatre éléments avec l’Homme. En mêlant son sang avec celui d’un dragon, une épée, symbole du courage du couple, prendrait forme. Par la suite, bien après l’extinction du peuple des Sammo Hyando et du clan des Angulóce, de nombreux dragonniers tentèrent de mêler leur sang à celui de leur animal pour recréer ces armes monstrueusement puissantes, en vain. Les épées sacrées restèrent légende, jusqu’à récemment… Grayswandir a été reformée par le Prince Mandor de Sawall, alors qu’il combattait Strogalldwir, le Roi des dragons ' Volca ', devenu à présent son compagnon de lien…

L’heure de revoir surgir les Caranthir Súrion au grand complet serait-elle venue ?


Le conte du guerrier et du dragon :

Il était une fois un valeureux guerrier qui voyageait sur les terres de Marfa à la recherche d’autres guerriers pour se mesurer à eux. A chaque combat qu’il engageait, la victoire lui revenait, jusqu’au jour où il tomba sur le meilleur guerrier du monde. Le combat fut acharné et notre guerrier perdit et se retrouva aux portes de la mort alors que l’autre homme partait sans même l’aider.

Le valeureux guerrier n’était cependant pas prêt pour mourir. Il erra pendant des heures dans une forêt des plus sinistres à la jonction entre la forêt de pins, le désert d’Istande et le lit d’une grande rivière. Des heures à marcher sans but, blessé, assoiffé et affamé, un temps infini pour le guerrier, mais pourtant dans quelques minutesn, il va faire une rencontre qui scellera à jamais son destin. Au fur et à mesure que l’homme s’enfonçait dans la forêt, une odeur de mort l’enveloppait. L’impression de marcher tout droit dans les bras de la mort se faisait de plus en plus forte pour lui. L’odeur de chair putréfiée mélangée à celle du sang fraîchement versé se faisait plus nette. Pour avancer, le guerrier s’appuyait sur les troncs d’arbres. Il avait la tête constamment baissée. C’est la sensation d’un fluide lui coulant sur le bras et la vision d’ossements à peine décharnés qui lui fit lever la tête vers un spectacle des plus macabres. Entassés les uns sur les autres et se comptant par dizaines, Méharas, Dragons, Griffons et tant d’autres créatures, y compris des Hommes, gisaient dans un coin, juste en dessous d’une énorme patte de dragon dont la chair se détachait des os.

Le guerrier aurait voulu s’enfuir avant que la créature ne le remarque, mais ses jambes ne voulaient pas bouger. Il ne pu que lever encore plus la tête pour voir le dragon dévorer un corps… Le corps du guerrier qu’il l’avait vaincu… Démembré, il semblait encore vivant. Ses yeux étaient emplis de terreur, tout comme ceux de notre guerrier qui en même temps éprouvait une sorte de pitié à voir un autre homme vivre alors qu’il était à l’intérieur de la gueule d'un dragon, transpercé par les dents acérées de celui-ci. Notre ami ne pouvait cependant toujours pas bouger. Il fut finalement remarqué par la créature. Les yeux rouges du monstre se figèrent dans ceux de l’homme. Ce qui suivit se passa en quelques secondes. Dans un élan, amorcé par sa terreur, le guerrier vit ses jambes lui répondre de nouveau. Malgré ses blessures, il réussit à courir pour s’éloigner de la créature. Le dragon envoya un souffle d’une couleur vert sombre qui atteignit le guerrier dans le dos, le faisant tomber, la tête la première, dans les ossements. Une voix à glacer le sang et caverneuse s’éleva alors dans les airs.


- Humain ! La marque que je viens de t’apposer te fait mien. Je serais à présent le seul à décider du moment de ta mort. Elle te brûlera et te fera souffrir selon mes émotions que je sois loin ou proche de toi rien ne changera. A présent, tu ne pourras plus t’arrêter de voyager. Tous les 30 jours, il te faudra changer d’endroit, ou tu mourras dans ma gueule.

Le guerrier pu s’enfuir, mais la voix du dragon résonnait encore dans sa tête alors qu’étrangement ses blessures semblaient guéries. Quelques jours plus tard, notre ami engageait de nouveau des combats avec les plus grands guerriers de Marfa et par un phénomène inconnu, chaque fois que la lame de ses adversaires venait à toucher un point vital, elle se brisait systématiquement, comme si une force invisible protégeait le guerrier. Les animaux qui mordaient l’homme, quant à eux, mourraient presque immédiatement après avoir ingéré ne serait-ce qu’une goutte de sang. Quant à la douleur dont parlait le dragon, elle survenait régulièrement, toujours aussi forte, précédée par des picotements de plus en plus fort au niveau du tatouage.

Une année passa où notre valeureux guerrier ne perdit pas un seul de ses combats. Il se trouva une femme et s’installa avec elle, oubliant presque l’avertissement du Dragon. Ce fut la dernière erreur qu’il commit dans sa courte vie. Trente jours passèrent sans que le guerrier ne voyage. Au trente-et-unième jour on découvrit, au petit matin, une maison en flammes et entièrement détruite.

Personne ne sut ce qu’il s’était passé, mais une chose était sûre : on ne reverrait plus jamais le guerrier et sa femme.
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